Étudier à l’étranger : 5 pays où l’obtention du visa étudiant est plus aisée et rapide
Chaque année, un nombre croissant d’étudiants cherchent à poursuivre leurs études à l’étranger. Si les destinations traditionnelles comme les États-Unis, le Royaume-Uni, le Canada ou encore l’Australie restent populaires, elles présentent aujourd’hui deux inconvénients majeurs : des délais de traitement des visas parfois interminables et des coûts de candidature jugés prohibitifs.
Étant donné ces obstacles, beaucoup commencent à explorer des alternatives plus accessibles, permettant non seulement d’intégrer une institution de qualité, mais aussi d’alléger considérablement les démarches administratives et les frais. Jetons un œil aux cinq destinations montantes où obtenir un visa étudiant n’a rien d’un parcours du combattant.
Pourquoi explorer des destinations moins convoitées ?
- Procédures accélérées : Moins de files d’attente et réponses plus rapides côté ambassade.
- Économies substantielles : Frais de scolarité et de vie inférieurs à ceux des mastodontes anglophones.
- Taux d’acceptation élevés : Plus de chances de recevoir un visa du premier coup.
- Expérience interculturelle singulière : Découverte de nouveaux horizons parfois sous-estimés.
Important : Avant de candidater, renseignez-vous sur la reconnaissance internationale des diplômes délivrés par ces pays et les opportunités de stage ou d’emploi disponibles durant/après le cursus.
Les cinq pays les plus accessibles pour les étudiants
1. Pologne
La Pologne a le vent en poupe depuis quelques années. Elle séduit par ses frais de scolarité attractifs, un mode de vie abordable et un climat sécuritaire rassurant. Le processus de visa, clair et dépourvu d’arcanes incompréhensibles, débouche sur un taux d’acceptation flamboyant avoisinant les 95 %.
2. Allemagne
On ne présente plus l’Allemagne : réputée pour ses universités publiques sans frais et son expertise dans les STEM (Sciences, Technology, Engineering, Mathematics). Le taux d’acceptation des visas grimpe au-delà des 90 %. Les étudiants ayant choisi des cursus scientifiques ou techniques sont particulièrement avantagés.
- Frais de scolarité dans les universités publiques : souvent gratuits (sauf un modique “semesterbeitrag” de 250 à 350 €).
- Permis de travail post-études : 18 mois pour chercher un emploi après le diplôme.
- Langue : De très nombreux cursus disponibles en anglais depuis le master.
3. France
La France reste parfois à la marge chez les étudiants, à tort. Son système d’enseignement supérieur rayonne, et le pays aime diversifier ses étudiants. Avec une procédure de visa réduite au strict minimum et un taux d’acceptation autour de 85 %, elle gagne à être connue.
- Cursus en anglais de plus en plus nombreux (management, ingénierie).
- Secteurs en vogue : commerce, hôtellerie, mode et design.
- Visa de long séjour étudiant facilement renouvelable (et transformable en visa de travail).
4. Émirats arabes unis (EAU)
Les Émirats arabes unis (EAU), en particulier Dubaï et Abou Dhabi, montent en flèche grâce à leurs universités internationales et à leur environnement cosmopolite. Le visa étudiant est souvent délivré en moins de 30 jours : c’est presque éclair par rapport à d’autres pays. Les EAU offrent même des visas allant jusqu’à 5 ans pour les étudiants méritants.
- Taux d’acceptation : entre 70 et 80 %.
- Frais de dossier raisonnables, possibilité de travail à temps partiel.
- Écoles de commerce et d’ingénierie en partenariat avec les USA ou le UK.
5. Philippines
Les Philippines s’imposent principalement dans les domaines médicaux et paramédicaux. En 2023, près de 9 700 étudiants ont rejoint les universités locales, preuve d’un attrait grandissant.
- Frais de scolarité 2 à 4 fois moins chers que dans un pays occidental.
- Procédure de visa sans embûches, majorité des enseignements en anglais.
- Taux d’acceptation du visa : entre 75 et 80 %.
En somme, de nombreux étudiants trouvent aujourd’hui leur bonheur hors des sentiers battus, là où démarches et prix sont raisonnables. Avant de tenter l’aventure, il convient évidemment de vérifier la reconnaissance mondiale du diplôme, de planifier le budget (incluant logement, nourriture, transport et assurance santé), et de préparer un solide dossier académique.
- N’oubliez pas d’évaluer la qualité de vie, la sécurité, et les perspectives professionnelles futures : un diplôme, c’est pour la vie… mais la vie, c’est aussi plus qu’un diplôme !
- Bourses disponibles : Peu de pays mentionnés ci-dessus proposent des bourses intégrales, mais il existe de nombreuses aides partielles pour les étudiants étrangers (DAAD en Allemagne, Eiffel en France, bourses universitaires privées aux EAU, etc.).
- Permis de travail étudiant : La plupart de ces pays autorisent les étudiants à travailler à temps partiel (de 10 à 20h/semaine).
- Langue d’enseignement : Même en dehors du monde anglophone, de nombreux programmes sont proposés en anglais, mais la maîtrise de la langue locale reste un atout pour l’intégration et l’emploi.
- Démarches à l’arrivée : Pensez à l’assurance santé (souvent obligatoire), à l’ouverture d’un compte bancaire local et à l’obtention d’un permis de séjour ou d’une carte de résident étudiant.
Consultez les sites des ambassades, les portails des pays respectifs, et les forums d’expatriés étudiant pour recueillir témoignages, astuces et retours d’expérience, parfois plus précieux que les brochures officielles.
En somme, étudier à l’étranger n’est plus un rêve réservé aux étudiants fortunés ou surdoués à condition de viser les destinations où l’on vous ouvre volontiers la porte. Comme quoi, le monde n’est pas si fermé qu’on le croit…
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